Colère..encore...ça faisait longtemps!

Tout allait à peu près très bien..L'édifice branlant se renforce...Je n'écrivais plus là...Parce que...

Et, là, ce soir, fin de semaine...

Je gère, enfin je crois, les personnes qui entrent dans leur vie, qui s'y attardent un peu, plus longtemps, à qui ils accordent de l'importance...Je tente de les préserver eux, de les épargner des excès de connerie des adultes, censés être plus pertinents qu'eux justement, plus attentifs et surtout moins autocentrés.

Mais certains s'accordent le droit de se voir accorder une place, d'être investis par eux, d'avoir accès... et un jour décident de ne plus donner de nouvelles  ni ne prennent plus la peine d'en prendre d'eux...Parce que..Pleins de raisons, parfois entendables mais  souvent inexcusables...

Et lui, qui occupe une place essentielle pour eux. Leur chair. Leur référence envers et contre tout. L'autre.  Malgré de sombres moments, malgré les tentatives d'abandons, magré les mots durs, les scènes difficiles.

Malgré le découragement. La persistence de ne pas dire, ne pas montrer ce que je pense.Pour préserver cette relation fragile. La médiation, toujours, la compréhension pour des choses inexcusables. Et cette attitude stupide. La rancoeur. Les décisions qui ne sont pas dans leur intérêt. Encore. Stupides.

Et là, ce soir, tu te permets de prendre cette place que tu refuses à occuper dans la durée depuis toujours, dans la permanence. Ce soir, je me trouve démunie, déssaisie... C'est comme si je n'avais que si peu d'importance, si peu de présence...Je n'ai pas accès...C'est toi qui récolte les lauriers. C'est pas juste. Tu pointes ton nez, et tu es récompensé.

Fort heureusement, je n'attends à aucun moment à être récompensée, remerciée, si ce n'est dans les extraordinaires moments partagés avec eux. Ma place de premier rang quand ils sont tristes ou joyeux. Quand ils ont des choses futiles ou importantes à raconter. Mais là je suis arrivée trop tard, après. Je n'étais pas la première pour eux. Pour elle. ça me rend triste. ça me rend maussade. ça me rend colère...un peu...ça se calme...