Je sais pas vous mais moi, depuis quelques temps maintenant, je covoiture! Soit je prends des passagers soit je squatte un place dans une voiture qui va là où je vais, où pas loin.
Pratique, pas cher et convivial.
Enfin, jusque là....
Drole quand même mais glauque un peu au départ...
Bref, je rentre de Paris après un aller avec des petits jeunes (c'est pas possible, faut j'arrête de dire ça, je fais vraiment chaperon;) très sympas et tout tranquilles.
Y z'allaient voir je sais plus qui au Zenith. Un truc que j'ai déjà entendu à la radio, mélange de rap de fanfare festive et de gros son. Et donc, ils étaient tout contents et, surtout, ils avaient de la place dans la voiture.
Donc arrivée sans encombre, comme prévu.
Je fais ce que j'ai à faire, je dis ce que j'ai à dire, je mange et je bois ce que j'ai à boire...Chouettes moments, un peu rapide néanmoins.
Et donc, retour prévu, via le site, avec Machin, qui me semble très cordial au tel et me donne rencard à l'ouest de Paris "pour pas perdre de temps et prendre l'autoroute vite".
Ben ouais, sauf que le Monsieur est injoignable l'heure dite et pas au rendez vous. Il arrive, avec une bonne demie heure de retard. Il ouvre son véhicule. Deux enfants, deux femmes et un homme en plus de lui. Certes c'est un van. Mais les fenêtres sont occultées et l'ambiance un peu glauque...Je grimpe! Je veux renter moi:)
Et le gars part sur...le nord. Il doit récupérer une autre personne à Elancourt! Ce jeune garçon sera mon voisin de droite au fond du véhicule pendant le voyage.
Nous prenons enfin la bonne direction, une heure après l'heure dite.
Je passe le silence, les arrêts pour changer un des enfants qui s'est fait pipi dessus parce qu'il a pas demandé assez vite...
Et la femme qui est celle du conducteur et accessoirement la mère des enfants, détache un mome de son siège et le prend sur ses genous. Le gars dit doucement qu'il est emmerdé, il y a une personne de trop pendant quelques kms...No coment! Nous stoppons sur une aire et prenons une jeune femme, qui se met à la place du mome, dont le siège est stocké dans le coffre.
Je me dis qu'il est temps d'arriver.
Je me dis aussi que si on se fait arrêter, je continuerais en stop, ce sera plus prudent...
Et enfin: Tours!
Il me descend et annonce aux autres qu'il doit récupérer une encore autre personne avant de reprendre direction Poitiers.
Bon courage les gens. Moi, suis contente d'être arrivée sans encombre, en deux heures pour plus de 200 bornes, dans un van qui tangue et une gars qui regarde la route seulement quand il y pense!
L'aventure quoi;)
La vie est cocasse!